Aller au contenu principal

Kairos

1 chemin du Rorota,, A 43, 97354 Remire-Montjoly

Vous gérez cette structure ?

Présentation de la structure

Informations sur la structure mises à jour le 9 novembre 2022

Le projet KAÏROS s’inscrit dans un processus de dé-marginalisation tout en étant dans une dynamique d’utilité sociale. L’objet principal de l’association KAÏROS est : l’amélioration sociosanitaire et l’insertion économique des personnes « mal insérées » de Guyane. La structu…


Le projet KAÏROS s’inscrit dans un processus de dé-marginalisation tout en étant dans une dynamique d’utilité sociale.

L’objet principal de l’association KAÏROS est : l’amélioration sociosanitaire et l’insertion économique des personnes « mal insérées » de Guyane. La structure illustre son action avec un public spécifique : principalement et prioritairement celles placées sous main de justice » (PPSMJ) ou susceptibles de l’être (le public régional d’insertion prioritaire).


Le dispositif KAÏROS a été créé en 2015 et l’association du même nom en 2020. En 2015, une rencontre fortuite a permis une riche collaboration entre le directeur des SPIP de Guyane, un praticien hospitalier et madame GADIO. Un projet de type recherche opérationnelle s'est concrétisé et, par delà, le dispositif Kaïros est apparu. Celui-ci entendait améliorer la situation sociosanitaire des personnes peinant à s’insérer dans la société, en se focalisant sur un public vulnérable sortant prochainement de prison.

Ainsi, durant près de cinq années, le dispositif KAÏROS a créé différents outils à destination des personnes confrontées à la justice afin de leur permettre une meilleure insertion sociale. Nous pouvons en citer quelques-uns : Les ateliers hebdomadaires de préparation à la sortie ; Le kit du sortant de prison (le kit utile), c’est-à-dire un outil de prévention, de réduction de risques (RdR), d’orientation et d’hygiène. Il est matérialisé par un sac à dos réalisé par les femmes détenues au CPG ; L’accompagnement individualisé et personnalisé pour certains sortants de prison ; Les ateliers RdR en milieu fermé ; Le livret du sortant de prison ; Les groupes interdisciplinaires des « acteurs Dedans/Dehors » (un panel de professionnels travaillant avec ledit public) ; Les annuaires et la cartographie participative et collaborative des structures sociosanitaires de Guyane, etc.

Puis, en 2020, le dispositif KAÏROS devient une association. Les actions de l’association se déclinent en quatre espaces-temps interdépendants. Ces axes ont une dimension spatio-temporelle. En ce sens, les actions proposées se dérouleront : avant l’incarcération (prévention), durant le temps de l’incarcération et/ou du placement extérieur (préparation à la sortie) et également après la sortie de détention (réinsertion).

Ces espaces-temps sont :

 La mallette mobile, -dite également « l’aller vers », soit l’ensemble des actions à destination d’un public en situation de marginalité se trouvant incarcéré au CPG.

Ces actions sont mises en place depuis avril 2016).

 Le SAS : ce service d’accompagnement social composé d’un accueil de jour (espace de convivialité et de remobilisation) un lieu à Cayenne et un autre à Matoury et d’un site d’hébergement social (mise à l’abri semi-durable ou d’urgence). 

L’association KAÏROS a remporté l’appel à manifestation d'intérêt (AMI) "grande marginalité" : obtention de 25 places d’hébergement : 2021-2024.

 L’aspect recherche, soit une démarche permettant de saisir les facteurs favorisant ou entravant l’insertion d’un public vulnérable afin d’en déterminer les indicateurs d’évaluation de leurs impacts sociétaux. 

Ce volet est financé depuis 2015 et Kaïros a obtenu un financement pour recruter un post-doctorant ou ingénieur de recherche : 2021-2024.

 « Les environnements capacitants » (pouvoir d’agir) de l’insertion économique. Ce concept découle des travaux de l’économiste Amartya SEN (prix Nobel d'économie 1998), mais celui-ci étant peu vulgarisé, nous allons en résumer les grandes lignes. Un individu peut disposer d’une connaissance et/ou d’une compétence quelconque ; néanmoins cela ne présage en rien s’il pourra investir ou mobiliser celle-ci pour réussir avec succès la tâche demandée ou attendue. Il apparaît qu’un individu ne peut réellement agir que s’il détient le pouvoir de le faire, par conséquent, l’environnement dans lequel il gravite devient décisif. Ce dernier sera alors favorisant ou entravant. Il apparaît que différents paramètres sont à prendre en considération. De là, la nuance entre la capacité de faire et le pouvoir de faire est à saisir et à considérer. 

La structure a obtenu un agrément pour conduire un atelier de chantier d’insertion-couture, 12 personnes peuvent être salariées.


Infolettre  •  Une fois par mois, recevez un courriel pour être informé des évolutions de DORA.
S’abonner à l’infolettre